- cloquer
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1 ♦ V. intr. Se soulever par places en formant des cloques. ⇒ se boursoufler. Peinture qui cloque.2 ♦ V. tr. Cloquer une étoffe. ⇒ gaufrer.cloquerv.d1./d v. intr. Se boursoufler. Enduit qui cloque.d2./d v. tr. Cloquer un tissu, le gaufrer.⇒CLOQUER, verbe trans.A.— Emploi abs. et pronom. [En parlant de l'épiderme] Présenter des cloques, se couvrir de cloques, se boursoufler. Sa peau cloque (CAPUT 1969).— P. anal. [En parlant d'un revêtement de mur] :• ... par suite des différences de température, des fissures se produiront et montreront, au hasard, l'ossature [d'un édifice en béton armé] mal étudiée. Par le même effet, cet enduit, inéluctablement, « faïencera », c'est-à-dire qu'il sera coupé d'innombrables fissures capillaires par où la pluie pénétrera; la gelée intervenant, il cloquera et tombera.Arts et litt. dans la société contemp., 1935, p. 2012.B.— Emploi trans., TEXT. Imprimer sur une étoffe des dessins en relief. Cloquer une étoffe (Lar. Lang. fr.).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1869 « se boursoufler [en parlant de couches de peinture] » (Lar. 19e). Dér. de cloque; dés. -er.
DÉR. Cloquage, subst. masc. Apparition ou présence de cloques dans l'épaisseur d'une couche de peinture ou de vernis. — []. — 1re attest. 1866 (Lar. 19e); de cloquer, suff. -age.
BBG. — Termes techn. fr. Paris, 1972, p. 67.cloquer [klɔke] v.ÉTYM. XVIIIe; de cloque.❖1 V. intr. Se soulever par places en formant des cloques. ⇒ Boursoufler. || Peinture qui cloque. || Sa peau cloque. — Pron. || Se cloquer.0 La peinture jaune s'était déjà cloquée au milieu du panneau.H. Troyat, la Malandre, p. 7.2 V. tr. || Cloquer une étoffe, y imprimer des dessins en relief. ⇒ Gaufrer.❖DÉR. Cloquage.
Encyclopédie Universelle. 2012.